Notre quotidien depuis l’épidémie de COVID, commencée en 2020, s’est transformée avec l’application de gestes barrières, pour se protéger et protéger les autres. On connait tous ces gestes simples qui peuvent ralentir la propagation du virus :
En date du 3 février 2023, les recommandations sanitaires du Ministère de la Santé (2) insistent également sur le port du masque dans les lieux de promiscuité importants. Ils en conseillent également l’usage, si on constate l’impossibilité de gestes barrières, en raison de l'exiguïté des lieux. Ce masque doit présenter une protection maximum, masque chirurgical ou de type FFP2.
Dernier point sur lequel les autorités sanitaires appuient : les locaux doivent bénéficier d’une ventilation maximum.
Dans la famille Omicron, je vous présente un costaud : “ Eris” (EG.5.1). Il a battu tous ses petits camarades et à lui seul, serait responsable de l’augmentation des suspicions de COVID et des cas d’hospitalisation de cette rentrée. Pas de symptômes différents de ses prédécesseurs et pas de raz de marée non plus. Les chercheurs observent de près “Pirola” (BA.2.86), à l'affût d’une nouvelle mutation qui rendrait caduque l’efficacité des vaccins sur le marché. Pour le moment, ce n’est pas le cas : efficacité maximum contre “Eris”, convenable pour lutter contre “Pirola”.
hausse actuelle du nombre de cas et de l’apparition de nouveaux variants, le lancement de la campagne de vaccination contre le COVID19, initialement prévu le 17 octobre, a été avancé de 15 jours ” , information qu’on pouvait lire dans le journal La Montagne du 3 octobre.
Il devient primordial de permettre aux salariés de se laver les mains fréquemment, d’avoir accès à un point d’eau proche pour lutter contre la propagation des virus ou des bactéries quels qu’ils soient.
Un nettoyage plus fréquent des bases vie et des installations d’hygiène est recommandé (3) : on nettoie les locaux, les tables, les poignées, les toilettes, lavabos et douches, mais aussi les engins et les véhicules de chantier à l’eau, avec les produits de nettoyage habituels.
Dès l’apparition des premiers symptômes (rhume, fièvre) , on porte le masque et on vérifie son rapport au virus par un test, la plupart du temps gratuit.
On garde ses distances : on évite de se serrer la main et sans masque, si les conditions de travail le permettent, la bonne distance, c’est au moins un mètre.
Enfin, on aère non seulement les locaux, les bases vie mais aussi les véhicules et les engins : au moins dix minutes par heure, en cas de reprise effective de l’épidémie.
De nouveaux variants se baladent désormais parmi nous, ils
ne sont pas plus virulents que les précédents et la vaccination les tient pour le moment à distance.
ne peut parler d’une reprise de l’épidémie, au moment où s’écrit cet article, même si les autorités médicales s’accordent sur le fait qu'il faut rester vigilant.
les virus” et mettre l’accent sur l’hygiène ”avec un grand H” , propos du professeur Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l’ hôpital Henri Mondor, à Créteil.(4)
Alors à bon entendeur salut ! Pour la dignité des salariés, pour une productivité accrue sur les chantiers et pour une attractivité renouvelée des métiers du BTP, aujourd’hui en tension, on se retrousse les manches et on réfléchit avec tous les acteurs concernés sur la façon d’améliorer l’hygiène sur site : un beau chantier en perspective, non ?!
Pour en savoir plus :
1. https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/gestes-barrieres/pourquoi-adopter-les-gestes-barrieres
2. https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/03022023-recommandations_sanitaires_generales_toutes_pathologies_.pdf
KELLY ASSIST'